pers. Photo 6 : Coupe dans le talus de l’île Guennoc (noter la présence d’un fragment de meule rotative) (cl. Quels sont les marqueurs de l’impact des activités anthropiques sur l’environnement ? L’évolution des massifs dunaires du pays de Léon, Penn ar Bed, vol. Rocks as Resources : Landscapes and Power, Cornish Archaeology, n° 34, p. 5-57. n.è. 78Si, pour cette période, les sites d’habitats étudiés font encore défaut, l’implantation des nombreux tumulus de la région révèle une prédilection pour les points topographiques relativement hauts pendant l’Âge du Bronze ancien et moyen (entre 2 200 et 1 300 av. Inscriptions et Belles Lettres, coll. J. Collis, Université de Sheffield, p. 159-189. n.è., ces deux îles ont été abandonnées dans le courant du Ier siècle de n.è. Archéologie d’une île à la pointe de l’Europe : Ouessant, Tome 2 : l’Âge du Bronze, Quimper, Centre Archéologique du Finistère éd., 588 p. Lewis H., 2002. Les deux types de sites principaux mis au jour (tombes et dépôts métalliques) nous laissent entrevoir leurs modes de vie à travers un angle de vue réduit. 64Sur le littoral de Plouguerneau, de l’autre côté de l’aber Wrac’h, le nombre de vieux chemins menant à la côte (pour n’aboutir aujourd’hui nulle part) a été attribué à la desserte de territoires aujourd’hui érodés ou disparus (Giot et al., 1982) ; les variations très inégales du trait de côte sont effectivement une complication supplémentaire dans les tentatives de lecture des paysages littoraux. Il tient son nom de 'od' et c'est d'après lui qu'a été nommée la petite ville de Briec-sur-Odet 5Le plateau littoral du Bas-Léon a été retenu ici en tant que cadre géographique, pour la densité et la diversité des données, tant culturelles que paysagères. Le réseau routier antique du Léon, dans Elegoët L., Le Léon. Le Finistère, Paris, (2nde éd. : du point de vue culturel, ce pas de temps est centré sur la période de l’Âge du Fer (800-50 av. Histoire et géographie contemporaine, Quimper, Palantines, 293 p. Fily M., 2008. 58L’apparition puis le développement de la métallurgie du fer à partir du ve siècle av. 74Nous avons souligné, en préambule, d’autres limites inhérentes à l’état de la documentation disponible sur le secteur considéré. Archéosciences, Rennes)/, Photo 8 : Traces de cultures en billons et sillons sur le flanc sud-est de l’île d’Yoc’h à Landunvez, à proximité immédiate des installations de goémoniers (d’après un cliché de l’Aéronavale)/, Figure 5 : Enclos paracurviligne à fossés multiples, Kerveatous à Lampaul-Plouarzel, partiellement préservé (à gauche) (cl. 4). Riche de la diversité de ses faciès géomorphologiques (côtes rocheuses plus ou moins basses, rias/abers, larges estrans sableux, dunes), ce paysage est perpétuellement façonné par des agents dynamiques tels que les variations du niveau marin, la houle, le vent, les marées et les flux de sédiments, autant de facteurs qui modèlent un trait de côte en continuelle mouvance. Un hameau armoricain de la fin de l’Âge du Fer sur l’île d’Yoc’h, dans Collis J. Il a visité la partie littorale du Finistère, de la France. Daire) et report sur fonds cadastral (DAO L. Quesnel)/Paracurvilinear enclosure with multiple ditches, Kerveatous in Lampaul-Plouarzel, partly preserved (on the left) (cl. Daire M.-Y., 1991. Première campagne de prospection aérienne intensive en Léon, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, tome CXX, p. 105-132. Enez Guennoc ou Geignog, un ancien microcosme celtique, dans Mélanges d’archéologie et d’histoire médiévale offerts à M. de Boüard, Paris, Société de l’École des Chartes éd., coll. Photo 4 : Talus de l’Âge du Fer sur l’île d’Yoc’h (cl. n.è., montrant deux phases nettement différenciées : 82– une première phase où, au sein d’un paysage encore largement boisé, des habitats dispersés et probablement assez peu nombreux appartiennent à une société encore fortement hiérarchisée qui exploite notamment les ressources métallurgiques du secteur ; 83– une seconde phase marquée par un peuplement au maillage très dense, composé à la fois d’agriculteurs et d’éleveurs tirant encore des ressources complémentaires des massifs forestiers discontinus qui les entourent, mais aussi de communautés d’artisans de plus en plus spécialisés qui s’installent en nombre croissant sur la côte, afin d’en exploiter les ressources naturelles (sel, pêche, coquillages, etc.) M.-Y. Un dépôt de l’Âge du Bronze final de l’horizon métallique de l’épée en langue de carpe y mentionné pour la première fois par P. Du Chatellier (1891 et 1899), est connu sur l’île Guennoc. Une régression apparente de 2 à 3 m se serait produite entre 3 000 et 2 700 B.P., favorisant l’exondation de vastes surfaces sableuses et la mise en place de grands massifs dunaires ­(Hallégouët, 1981 ; Guilcher et Hallégouët, 1991) ; cette régression de l’Âge du Bronze pose cependant un certain nombre de questions et son existence est à nuancer au vu des résultats des recherches les plus récentes (Stéphan, 2008 ; Stéphan et al., 2009, ce volume). http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-1.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-2.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-3.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-4.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-5.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-6.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-7.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-8.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-9.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-10.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-11.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-12.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-13.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-14.jpg, http://journals.openedition.org/norois/docannexe/image/3685/img-15.jpg, Dater les anciennes pêcheries par les niveaux marins approche méthodologique et perspectives géoarchéologiques : le Bas Léon, nord Finistère, Bretagne, Catalogue des 552 revues, Figure 1 : A – Localisation de la zone d’étude ; B – Distribution des sites de l’Âge du Bronze sur le territoire pris en compte ; C – Distribution des sites de l’Âge du Fer sur le territoire pris en compte (DAO L. Quesnel)/, Figure 2 : Largeur moyenne des cernes de croissance des charbons de chêne (A) et nombre de taxons trouvés dans les foyers domestiques (B) des sites archéologiques du Néolithique à l’Âge du Fer en Armorique /, Figure 3 : Carte de localisation de l’île d’Yoc’h et de l’île Guennoc et des principaux sites insulaires mentionnés dans le texte (DAO L. Quesnel)/, Photo 4 : Talus de l’Âge du Fer sur l’île d’Yoc’h (cl. Galliou P., 2010. Village dominant la baie de Douarnenez, Kerlaz est idéalement situé entre plages, campagne et forêt, entre Douarnenez et Locronan, au carrefour de la … Outre Manche, cette préférence pour édifier les sites funéraires dans les zones de hauteur a également été soulignée (Tilley, 1995, 1996 ; Woodward et Woodward, 1996). L’enclos de Kervéatous à Lampaul-Plouarzel (fig. 7, n° 2, p. 517-533. Les habitats de cette période découverts récemment dans le centre de la Bretagne par l’INRAP en sont le meilleur témoin. Ce territoire du Léon possède en outre un réseau hydrographique au maillage très serré (Hallégouët, 1971). —, 1899. Les ressources biologiques y sont variées et la cueillette est assez simple à mettre en œuvre et efficace dans une région où le marnage est de 9 m à l’heure actuelle : collectes et consommation de coquillages, de crustacés, pêche côtière, qui sont attestées à l’île du Bec à Lampaul-Ploudalmézeau et à l’île Trévorc’h à Saint-Pabu (AMARAI, inédit) ou encore à l’île Guennoc où les 10 m3 de coquilles accumulées à la fin de l’Âge du Fer dans l’un des dolmens témoignent d’une occupation prolongée des lieux par un groupe humain relativement fourni (Giot, 1987 ; Daire et Quesnel, 2008). —, 2004. Ce phénomène apparaît à partir du Bronze moyen et se multiplie au Bronze final. LITTORAL s'emploie aussi comme nom masculin et se dit alors de l'Étendue de pays qui est au bord de la mer. Île d’Yoc’h en Landunvez (Finistère), rapport d’étude sédimentologique, Rapport reprographié, UPR 403 du CNRS, Rennes, 13 p. Giot P.-R., 1982. Beaucoup de coffres recouverts d’un tertre sont simplement attribués à l’âge du Bronze sans plus de précisions chronologiques. (dir. Ces dépôts de quantité variée (de quelques objets à plus d’une centaine) contiennent la plupart du temps les éléments classiques de ce groupe métallique caractéristique du Bronze final Atlantique : des armes, des outils, des éléments de toilette et de parure, des pièces de harnachement et de char, et enfin des éléments de métallurgie comme des déchets de fonderie et des lingots. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Voir plus d'idées sur le thème paysage, bretagne paysage, ville france. FLEUVE CÔTIER BRETON EN 4 LETTRES - Solutions de mots . Qu'elles peuvent être les solutions possibles ? 4D’un point de vue environnemental, ce pas de temps voit une évolution des paysages, conditionnée par des contraintes naturelles (évolution du trait de côte, érosion du littoral, etc.) Seul l’objet avait de la valeur à leurs yeux, et non sa connexion avec un lieu. Tilley C., 1995. 40Dans le domaine funéraire, de nombreuses stèles (160 dans le secteur considéré) ont appartenu à des nécropoles comme celle de Pembrat-Vihan à Lannilis, majoritairement datées des ve-ive siècles av. 34Les données disponibles relèvent principalement des modalités d’occupation (habitat et activités agricoles ou artisanales) diversement illustrées selon les périodes, mais aussi des réseaux de contacts contemporains. Baudry A., 2005. 53L’île d’Yoc’h est aujourd’hui séparée du continent par un bras de mer d’un peu plus de 500 m, ce qui en limite l’accès à pied sec aux seules marées basses de vives eaux, soit quelques jours par an. 28L’île d’Yoc’h à Landunvez a connu une importante occupation humaine de la fin de l’Âge du Fer, du début du ier siècle av. 57Concernant les dépôts métalliques, les zones humides ont assez peu servi de réceptacle pour accueillir cette pratique dans ce plateau littoral, contrairement à certains cours d’eau bretons comme la Vilaine dans laquelle plusieurs objets de l’Âge du Bronze ont été dragués. (dir. De quelques cachettes découvertes dans le Finistère, L’Anthropologie, n° 2, p. 17-22. The position of experimental archaeology in the archaeological paradigm of the 21st century. 14Au demeurant, certains estrans portent des traces d’activités qui n’auraient pu avoir lieu si les installations n’avaient été hors d’atteinte des plus hautes mers, ce qui témoigne d’un niveau marin inférieur à l’actuel d’environ 2 m pour le début de l’époque gallo-romaine (Morzadec-Kerfourn, 1995 ; Giot, 1990 ; Gaudin, 2001 ; Stéphan, 2008). 2Le cadre géographique de cette étude est centré sur la portion de la frange littorale du Bas-Léon comprise entre la baie de Goulien au nord-est et la commune de Plouarzel, au sud-ouest, soit le « pays des abers » dans le Finistère (fig. Des éléments exogènes viennent confirmer des échanges plus lointains, notamment avec les pays nordiques, comme en témoigne la hache de type nordique du dépôt de l’île Guennoc (Briard et Onnée, 1996). M.-Y. Cet aspect sera évoqué ici à travers les vestiges immergés de pêcheries d’estran qui, s’ils posent encore des problèmes de datation, peuvent être mis en perspective dans le contexte archéologique local, au moins à titre d’hypothèse. n.è. Ménez Y., Hinguant S., 2010. Seuls les tumulus du Bronze ancien, attribués au groupe de la première série telle que définie en 1951 par P.-R. Giot et J. Cogné, sont bien identifiés grâce à leur mobilier caractéristique : poignards en bronze à petits clous d’or, et pointes de flèches en silex notamment. Le genre de nom qui t’invite à te tenir vraiment tranquille sur les falaises. The Topography of some Barrow Cemeteries in Bronze Age Wessex, Proceedings of the Prehistoric Society, tome 62, p. 275-291. Le Bas-Léon (Finistère), étude géomorphologique, thèse de 3e cycle, Université de Bretagne Occidentale (UBO), Brest. En effet, si cette période est envisagée dans sa totalité, le nombre de sites passe alors à 149 (tableau 1, fig. 81La synthèse présentée ici aboutit à un schéma chronologique, spatial et culturel, pour le Ier millénaire av. Les zones basses, comme les bas de pente, ou les vallées ont à l’inverse été écartées, puisque très peu de sépultures de l’Âge du Bronze ont été retrouvées dans ce type de paysage. Même si les inventaires archéologiques montrent, dans le nord du département du Finistère, une densité d’ateliers moindre à celle d’autres secteurs géographiques, cette activité salicole reconnue à l’île d’Yoc’h, à Beg ar Vir, à l’île du Bec ou encore sur l’île de Triélen dans l’archipel de Molène, et qui s’est considérablement développée au cours des deux derniers siècles av. 19Outre les classiques dépouillements d’inventaires archéologiques et d’archives documentaires, des approches de terrain exploitées ici sont diversifiées : des prospections aériennes à basse altitude ont été complétées par la photo-interprétation de missions de l’IGN, permettant principalement la détection, d’une part, de pêcheries immergées (photo 1), et d’autre part, d’enclos fossoyés, en zone agricole (Daire, 1991, 1993a, 1993b) ; photo 1 : Double pêcherie de l’île d’Yoc’h à Landunvez (cl. En témoigne le marégraphe de Brest, qui enregistre le niveau de la mer depuis 1711 dans le Finistère. n.è. 56L’observation de l’implantation des tombes attribuables à l’Âge du Bronze dans le paysage laisse apparaître que le relief relatif a joué un rôle majeur dans le choix du lieu de dépôt des défunts puisque les zones de hauteur ont nettement été privilégiées dans ce secteur, comme dans le reste du département (Fily, 2008). infra) (Le Pennec, 2007). En l’état actuel de la recherche, des tentatives de ce genre ne pourront se faire que sur des secteurs géographiques bien circonscrits et particulièrement bien documentés, comme cela a été réalisé pour l’archipel de Molène (Pailler et al., ce volume), et comme cela sera tenté infra pour le secteur de l’Aber Ildut. 23Au sein du secteur géographique considéré (fig. L’Âge du Bronze à l’île Guennoc (Landéda, Finistère), Bulletin de l’AMARAI (Association Manche Atlantique pour la Recherche Archéologique dans les Îles), n° 9, p. 31-42. Quelques tombes sont attribuées au Bronze moyen, mais aucune n’est datée avec certitude du Bronze final. 80Le milieu littoral se prête particulièrement bien au développement d’approches géoarchéologiques ou archéogéographiques et favorise les démarches interdisciplinaires « propices à l’étude des relations réciproques homme/milieu, parce que les traces y sont accusées à l’extrême et leur enregistrement en est d’autant facilité » (Burnouf et al., 1996). Actes du 14e Congrès International de l’EAA (European Association of Archaeologists), Malte, sept. 2008. Les zones de hauteur, et notamment les hauts de pente ont semble t’il été favorisés dans ce département, et tout particulièrement dans le Bas-Léon, où ces types de relief ont souvent été choisis pour enfouir ces objets. « Lettre d’information interne du Conseil départemental n°4 » [Document interne]. n.è., par l’impact des activités anthropiques sur l’environnement, et, en premier lieu, les effets des pratiques agricoles et artisanales sur les ressources végétales, animales et minérales (Marguerie, 1990 et 1995 ; Gaudin, 2004). Cette affirmation doit être fortement nuancée, car les tombes sous tumulus, et les nombreux dépôts, témoignent d’une implantation ancienne et importante dans ce secteur pendant l’Âge du Bronze. Si les dépôts sont bien calés dans le temps, leur localisation précise dans le paysage est souvent méconnue. Guilcher A., Hallégouët B., 1991. Proceedings of the Prehistoric Society, n° 68, p. 83-102. Le département du Finistère, en Bretagne est marqué par une évolution climatique et des transformations du paysage, notamment le trait de côte qui est soumis à des variations parfois importantes (Giot, 1990). 37On peut s’interroger sur une éventuelle attribution chronologique à l’Âge du Bronze, sur des critères morphologiques, de la petite série d’enclos circulaires identifiés à Kerrincuff (Lampaul-Ploudalmézeau), Toul al Louarn (Lannilis), Kergros et Lanrivanan (Plouguin), dont les superficies réduites varient de 0,05 ha à 0,9 ha. 11, n° 95, p. 417-430. Ils témoignent notamment de la réalité de l’axe Atlantique, de la péninsule ibérique à l’Écosse, et des échanges culturels et commerciaux entre ces provinces reliées par la mer. —, 2001. —, 1993a. Le sel des Gaulois, Ed. B , Woodward P. J., 1996. Daire). Giot P.-R., Batt M., Morzadec M.-T., 1982. Il s’agit là de tendances suggérant une forme de « planification agraire », demandant à être vérifiées et approfondies par des méthodes de filtrage mathématique ou physique appliquées à l’analyse du paysage. Les activités alors pratiquées sur l’île étaient diversifiées : la production de sel, à partir de l’eau de mer, était mise en œuvre au sein d’un atelier caractéristique de cette période (Daire, 2003), en complément des activités agricoles ou d’autres artisanats (travail du lignite, pêche, etc.). 59Or, sur le versant oriental de l’île Guennoc, une zone déclive rejoignant le bord de mer porte des traces de cultures en petites parcelles, courtils ou jardinets qui correspondent à un système apparenté aux « champs celtiques », et ont pu être en usage tant pendant la Protohistoire qu’au haut Moyen Âge (Giot, 1982 ; Batt et Giot, 1980). Plaisir en famille, promouvez les émotions de vos amis, cultivez la patience de l'enfant, un cadeau unique Notes au dos - Les lettres A à H sont imprimées au dos du puzzle pour vous aider. Ce site apparaît aujourd’hui comme l’un des exemples relativement rares de résilience d’une structure très ancienne, dans ce que nous pouvons considérer comme une relique ponctuelle d’un « bocage organique ». Marguerie D., Hunot J.-Y., 2007. Seules leur représentation de la mort et leur pratique rituelle de dépôts d’objets en alliage cuivreux aident à appréhender la vie de ces hommes et de ces femmes. Ils proviennent souvent de découvertes anciennes, du xixe ou du début du xxe siècle, et les découvreurs ne notaient alors que très rarement les coordonnées géographiques ou les numéros des parcelles des découvertes. 10Malgré les limites évoquées, cette démarche débouche sur une synthèse inédite du peuplement du Bas-Léon et de l’environnement au cours des Âges des Métaux, complétant ainsi les connaissances des périodes antérieures, et du Néolithique en particulier, pour lesquelles un panorama d’ensemble a déjà été proposé (Sparfel et Pailler, 2009). Daire), The Kernizan enclosure (Plouguin), view with feet on the ground (cl. 5), au plan para-curviligne à fossés multiples, domine par sa taille (2,5 ha) les structures du secteur, bien que sa situation ne soit pas culminante en terme de topographie (entre 25 et 35 m d’altitude NGF) ; de plus, son implantation paraît stratégique, à l’interface de la campagne et d’une voie de communication maritime prolongée par l’Aber. n.è., qui devaient au moins pour une part d’entre eux emprunter des voies maritimes de circulation. 12À l’extrémité nord-ouest de la péninsule armoricaine, le Léon est baigné à l’ouest par l’océan Atlantique et, au nord par la Manche ; les côtes rocheuses, découpées mais sans haute falaise alternent avec quelques beaux estrans sableux, ceinturés par des cordons dunaires. Comme à l’île d’Yoc’h, ces constructions en pierre sèche bénéficièrent de la récupération des matériaux des monuments mégalithiques antérieurs ; sous la forme d’un souterrain, une structure de stockage complétait les installations domestiques. 55Les vestiges connus pour l’Âge du Bronze dans ce secteur ne nous permettent d’obtenir qu’une vision partielle de ces populations, puisque les habitats sont méconnus dans l’état actuel des recherches (Fily, 2008 ; Nicolas, 2008). Élegoët L., 2007. 17Cependant, il semble qu’à côté de zones traditionnellement défrichées ou mises en pâtures et cultures, des forêts discontinues de type chênaies diversifiées demeuraient bien évidemment dans la région, en des lieux peu fréquentés par l’homme, ainsi que l’illustrent certaines analyses archéozoologiques qui seront développées infra (Marguerie, 1992). Placée dans un cadre verdoyant proche du village et à deux pas du sentier côtier, notre bulle vous offrira une nuit sans vis à vis et au calme. et au Ier siècle de n.è. Nombreux itinéraires de balade en Bretagne de Saint Guénolé à Kérity, vers la Pointe de la Torche ou de Penmarch au Guilvinec ; Le département du Finistère porte le numéro 29 et est composé de 4 … baudry-dautry@inrap.fr, UMR 6566 CReAAH Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire (CNRS, Universités de Rennes 1, Rennes 2, Le Mans, Nantes, ministère de la Culture, et INRAP), Laboratoire Archéosciences, Bâtiment 24-25, Université de Rennes 1, Campus de Beaulieu – 35 042, Rennes cedex, France laurent.quesnel@univ-rennes1.fr, Voir la notice dans le catalogue OpenEdition, Plan du site – Contact – Crédits – Flux de syndication, Nous adhérons à OpenEdition – Édité avec Lodel – Accès réservé, Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search, The coastal plateau of Lower Léon (nord Finistère, Brittany) during the 1st millennium BC: perspectives for crossing approaches of the peopling and landscape dynamics, Le plateau littoral du Bas-Léon (nord Finistère, Bretagne) au Ier millénaire avant notre ère : perspectives pour une lecture croisée sur les dynamiques du peuplement et du paysage. Daire)/Iron Age rampart on Yoc’h island (cl. n.è. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Travaux du Laboratoire d’Anthropologie de l’Université de Rennes 1, Rennes, 2 vol., 212 p. et 57 pl. 39La conquête romaine ne semble pas avoir eu de retombées immédiates sur les habitats côtiers de ce secteur géographique, relativement « périphériques » par rapport à des centres urbains tels que Kérilien à Plouneventer, dans la mesure où les traditions architecturales et artisanales semblent s’être poursuivies jusqu’à une date avancée dans le ier siècle de n.è. Après la conquête romaine, le processus d’exploitation de la forêt a pris, dans certains secteurs géographiques, un caractère systématique (Marguerie, 1992). Resituer ces dépôts dans le paysage apparaît pourtant fondamental dans la recherche actuelle, et devrait permettre de mieux comprendre ce phénomène dont la fonction divise encore la communauté des archéologues, même si l’hypothèse de dépôt rituel est largement privilégiée aujourd’hui. —, 1987. Palantines, p. 40-41. Bocages armoricains et sociétés, genèse, évolution et interactions, dans Des milieux et des hommes : fragments d’histoires croisées, Elsevier éd., p. 115-131. Ceci se traduit à la fin de l’Âge du Bronze par le fait que les dépôts « atlantiques » regroupent des productions locales et des importations. 76Au cours des premières phases de l’Âge du Bronze, le peuplement de ce territoire est certainement conditionné par un environnement largement dominé par le milieu forestier, y compris sur la bande côtière. 22Si les méthodes d’investigation évoquées supra sont d’un apport intéressant d’un point de vue quantitatif, quelques programmes de recherche approfondis (fouilles et analyses) menés sur certains de ces sites offrent une qualité d’information nettement supérieure permettant de cerner plus précisément le contexte chrono-culturel, la nature des activités, ainsi que les interactions homme/milieu à une échelle locale à extra-locale. L’environnement à l’Âge du Fer en Bretagne, dans Les gaulois d’Armorique. (Giot et al., 1995). Pour les phases anciennes et moyennes du Bronze final, aucun dépôt de l’horizon de Rosnoën, ou de Saint-Brieuc-des-Iffs n’a été découvert. Le Bihan J.-P., Villard J.-F., 2007. Revue Archéologique de l’Ouest, suppl. 11Ces données seront traitées selon le schéma analytique suivant : dans un premier temps, les données archéologiques et paléoenvironnementales seront présentées puis exploitées afin de dégager des indicateurs de l’évolution du paysage côtier dans le Bas-Léon tout en soulignant les limites d’une analyse de l’évolution des peuplements ; cette dernière nous conduira à développer notamment le cas des sites archéologiques de l’île d’Yoc’h et de l’île Guennoc, particulièrement bien documentés. Découvrez le pays des Abers lors d'une superbe randonnée de 6 jours sur les GR® 34 et 34F au cœur du pays d'Iroise. Les Solutions en 4 lettres pour Mots-Croisés et Mots-Fléchés, ainsi que des synonymes existants. L’évolution d’un trait côtier, exemple du rivage de la région du Golfe du Morbihan, Bulletin de l’AMARAI (Association Manche Atlantique pour la Recherche Archéologique dans les Îles), n° 14, p. 5-14. Les dépôts de la fin du Bronze final contiennent ainsi de nombreux objets similaires tout le long de la façade atlantique : les fragments de lame du type de l’épée en langue de carpe en sont les principaux exemples. Cette pratique apparaît donc comme plus complexe dans son rapport au paysage que les sépultures. 8Les cartographies proposées ici (fig. 61Même s’il est aujourd’hui établi que les structures d’enclos, tels que révélés par les prospections aériennes, peuvent répondre à des finalités différentes (enceintes agricoles, espaces consacrés, cimetières), ils ont en commun de répondre à la fois à une haute fonction symbolique (appropriation d’un espace par sa délimitation) et à des impératifs économiques (confinement du bétail par exemple) ou sociaux, débouchant sur une structuration du paysage. 18Les données archéologiques exploitées ici couvrent l’Holocène récent et concernent très majoritairement des sites ‘terrestres’. Briard J., Onnée Y., 1996. ; de plus la découverte de nombreuses fusaïoles témoigne d’une activité de filage de fibres qui peuvent aussi bien être d’origine animale que végétale. Dans son ouvrage La Bretagne contemporaine, Finistère de 1869, Pol Potier de Courcy en fait la description suivante : « Rien de plus varié, de plus fertile, de plus riant que la route qui, longeant la rivière, conduit de Daoulas au bourg de Logonna, situé à l’extrémité de la presqu’île. Les sites funéraires sont en majorité situés en haut des collines, ou très proches de leur sommet. 46Par ailleurs, l’accès à la ressource en eau de mer salée a, pour partie, conditionné l’implantation des ateliers de bouilleurs de sel de l’île d’Yoc’h à Landunvez, de Beg ar Vil à Lampaul Plouarzel et de l’île du Bec à Lampaul-Ploudalmézeau, en même temps que la disponibilité des autres matières premières indispensables que sont l’argile, d’une part, et les combustibles, d’autre part ; mais, sur ce dernier point, nous avons vu que la végétation de lande et les algues fournissent des alternatives intéressantes confirmées par les expérimentations (Daire et al., à paraître). Figure 3 : Carte de localisation de l’île d’Yoc’h et de l’île Guennoc et des principaux sites insulaires mentionnés dans le texte (DAO L. Quesnel)/Location of Yoc’h and Guennoc islands and the main island sites mentioned in the text (DAO L. Quesnel). 2B). 1). n.è. C. Dupont) (Daire et al., à paraître). Daire M.-Y., Bizien-Jaglin C., Baudry A., à paraître. Les auteurs procèdent ici au réexamen des données concernant les peuplements et les paysages du littoral du Bas-Léon (Finistère), au cours du Ier millénaire avant notre ère. Dans le domaine funéraire, la situation est plus équilibrée entre les deux périodes d’un point de vue quantitatif ; mais, alors que les tumulus de l’Âge du Bronze ne posent aucun problème de géoréférencement, la localisation des stèles funéraires des ve-ive siècles avant n.è., connues par centaines dans le Finistère, est entachée d’une grande imprécision : ces stèles ne se trouvent jamais à leur emplacement d’origine et peuvent avoir subi des déplacements allant de quelques centaines de mètres à plusieurs kilomètres, voire davantage dans certains cas. 3L’espace considéré prodigue, outre des milieux variés, des témoignages d’occupations humaines de toutes époques, depuis le Paléolithique, mais qui ne s’inscrivent d’ailleurs pas obligatoirement dans une continuité spatio-temporelle. Archéologie du paysage agraire armoricain, éd. Il semblerait que ces points hauts de la topographie aient été choisis pour permettre aux morts de dominer le paysage environnant, et de marquer, ou peut-être jalonner visuellement par un tertre, un territoire. Du Chatellier P., 1891. ), 2009. n.è. 62L’enclos de Kerveatous à Plouarzel (fig. ), Les mégalithes de l’arrondissement de Brest, Rennes, CeRAA (Centre Régional d’Archéologie d’Alet)/ICB (Institut Culturel de Bretagne), coll. 42Ce rôle de vecteur ne se démentira pas au cours de l’Âge du Fer : la découverte, sur la plage de Lampaul-Ploudalmézeau, d’un statère en or de Cyrène (ville de l’actuelle Lybie) frappé entre -322 et -315 apparaît dès lors comme une confirmation matérielle des voyages de Pythéas le Grec (vers 320-300 av. en chemin, faites une pause au sémaphore où l'exposition interactive vous retracera l'histoire de ce lieu, du sauvetage en mer et le naufrage du Drummond Castle (1896). 60Le plateau du Bas-Léon révèle d’autres traces d’exploitations agricoles fossilisées, sur l’île Venan à Plouguerneau, en association avec des tombelles dont la datation ne peut être précisée entre l’Âge du Bronze et l’Âge du Fer (archives AMARAI2), de même que sur un vieux sol protégé sous les dunes de Keremma à Tréflez ; deux talus, probablement très anciens, émergent sous les dunes de la presqu’île Sainte Marguerite à Plouguerneau et se relient par place aux vieux sols visible, par endroits, sur l’estran (Giot et al., 1982). Marie-Yvane Daire, Dominique Marguerie, Muriel Fily, Anna Baudry, Laurent Quesnel et Tristan Arbousse-Bastide, « Le plateau littoral du Bas-Léon (nord Finistère, Bretagne) au Ier millénaire avant notre ère : perspectives pour une lecture croisée sur les dynamiques du peuplement et du paysage », Norois [En ligne], 220 | 2011, mis en ligne le 30 novembre 2013, consulté le 07 février 2021.